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Performance Max : Reprendre le contrôle sans casser l’automatisation

Google Performance Max promet une automatisation totale des campagnes. Mais pour les annonceurs exigeants, tout déléguer à l’algorithme n’est pas toujours une option. 

Alors comment reprendre le contrôle sans saboter les bénéfices de l’automatisation ? Voici 7 leviers pour piloter vos campagnes PMax avec finesse.

Pourquoi reprendre la main sur Performance Max ?

Depuis son lancement, Performance Max (PMax) a bouleversé la gestion des campagnes Google Ads : un seul format, tous les canaux, un pilotage par objectifs. L’IA gère les enchères, les placements, les audiences et les créations.

Mais cette puissance algorithmique a un revers : une perte de contrôle pour les annonceurs.
Plus de mots-clés, moins de transparence sur les emplacements, des rapports limités…

Résultat : beaucoup ont le sentiment de piloter à l’aveugle.

La bonne nouvelle ? Il est possible d’influencer les performances PMax sans rompre l’automatisation. Il ne s’agit pas de reprendre les manettes, mais de mieux calibrer l’algorithme avec des signaux et structures plus intelligents.

1. Décryptez les rapports par canal

PMax active vos annonces sur Search, YouTube, Discover, Gmail, Display et Shopping. Mais tous les canaux ne se valent pas.

Grâce aux rapports par type d'inventaire, désormais disponibles dans Google Ads, vous pouvez analyser :

  • où vos conversions sont réellement générées,

  • quels canaux consomment le plus de budget sans retour,

  • comment adapter vos créations à chaque canal.

📌 Conseil : ne coupez jamais un canal isolément. Même un YouTube peu rentable en apparence peut nourrir des conversions sur Search via le parcours full-funnel.

2. Analysez la performance de chaque asset

Les campagnes PMax reposent sur des groupes d’éléments (asset groups) : titres, descriptions, visuels, vidéos. Google vous indique les performances de chaque asset (faible, bon, excellent).

Ce diagnostic permet de :

  • supprimer les assets peu performants,

  • remplacer régulièrement vos contenus pour éviter la fatigue publicitaire,

  • tester des variantes orientées conversion (avis clients, mise en avant du stock, call-to-action fort…).

🎯 Un bon asset peut doubler le CTR sur le réseau Display ou Discover.
➡️ Et si vous pouviez les générer automatiquement ? Contactez-nous pour découvrir en avant première notre nouvel outil.

3. Structurez vos campagnes intelligemment

La tentation est grande de tout centraliser dans une seule campagne PMax. Mauvaise idée.

Pour plus de lisibilité (et de performance), segmentez :

  • par univers produit ou catégorie (ex : chaussures vs accessoires),

  • par typologie d’audience (nouveaux clients vs CRM),

  • par objectif marketing (acquisition vs remarketing).

💡 Chaque groupe d’éléments doit parler à une cible spécifique, avec des visuels, textes et pages adaptés.
➡️ Exemple sectoriel : Comment Lancôme segmente ses campagnes avec Dataïads

4. Exploitez les signaux d’audience

Google vous propose d’enrichir l’algorithme via des audience signals : listes CRM, centres d’intérêt, segments in-market…

Ces signaux ne limitent pas la diffusion, mais ils orientent l’IA au démarrage. Plus ils sont précis, plus la phase d’apprentissage est rapide et efficace.

👤 Exemples : vos meilleurs clients (Customer Match), les visiteurs des 30 derniers jours, les acheteurs d’une catégorie spécifique.

➡️ Guide officiel sur les signaux d’audience dans PMax

5. Mettez à jour votre flux produit

C’est un levier souvent sous-estimé : dans PMax, le flux produit Google Merchant Center est la source principale de contenu pour les campagnes Shopping.

Si vos titres sont vagues, vos descriptions pauvres, ou vos attributs incomplets (taille, matière, couleur…), vous passez à côté d’un trafic ultra-qualifié.

🔧 Avec Feed Enrich de Dataïads, vous pouvez :

  • enrichir automatiquement les titres et descriptions,

  • ajouter les attributs qui comptent (saison, style, matière…),

  • générer des variantes adaptées aux requêtes Shopping,

  • mesurer l’impact réel sur le CTR, le CPC et le ROAS grâce à des A/B tests intégrés.

6. Maîtrisez l’expansion d’URL finale

Par défaut, PMax active l’expansion d’URL finale, qui autorise Google à envoyer l’internaute vers d’autres pages de votre site si la landing page par défaut ne semble pas pertinente.

Cela peut nuire à la cohérence du parcours. Exemple : une campagne pour des chaussures renvoie vers une page “Promotions”.

🛠 Vous pouvez désactiver cette option si vous utilisez des landing pages dédiées — comme celles générées par Smart Landing Pages de Dataïads, conçues pour :

  • refléter l’intention de recherche,

  • charger rapidement,

  • proposer des recommandations personnalisées issues du flux produit,

  • booster la conversion post-clic.

➡️ Exemple : Comment Claudie Pierlot a divisé son taux de rebond par 2 grâce aux pages Dataïads

7. Excluez ce qui n’a pas de valeur

Deux exclusions à activer systématiquement :

  • Les termes de marque si vous ne voulez pas cannibaliser votre Search.

  • Les URL inutiles (pages CGV, mentions légales…).

➡️ Depuis peu, il est aussi possible d’ajouter des mots-clés négatifs à vos campagnes PMax.
Faites-en bon usage pour éviter les dérives.

automation ≠ pilotage aveugle

Performance Max vous fait gagner en scalabilité, en vitesse et en reach. Mais l’automatisation ne doit pas rimer avec passivité.

En structurant mieux vos campagnes, en enrichissant vos assets et vos données produits, et en analysant les bons signaux, vous pouvez reprendre la main sur votre rentabilité sans casser l’automatisation.

➡️ Pour aller plus loin :

Ecrit par

Manon Viallet

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